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Wednesday, June 29, 2011

RWANDA:shooting of Rwandan exiled in South Africa


By Associated Press from Washington Post

Paul Kagame and RPF Soldiers
JOHANNESBURG — One of the men accused of trying to kill a former Rwandan general exiled in South Africa said that Rwandan soldiers with plenty of cash and cars were behind the plot, a friend testified Wednesday.
The testimony came on the second day of trial in the June 2010 shooting of Lt. Gen. Faustin Kayumba Nyamwasa. The former Rwandan military chief went into exile just months before he was attacked in Johannesburg.

Rwandan President Paul Kagame’s government has denied allegations of involvement in the case. However, witnesses in the trial have asked for special protection, saying they fear the Rwandan government.
Kalisa Mubarak, a 36-year-old Rwandan who immigrated to South Africa in 2003, testified Wednesday that he has known one of the six suspects since they were children.
He said that former Rwandan soldier Amani Uriwani told him about being recruited by some European-based Rwandans to help with a job in Johannesburg.
Mubarak said his friend would only say the target was also a soldier, and he tried to talk Uriwani out of taking part. Uriwani was offered 10,000 rand (about $1,400) for his part in the attack, according to his friend’s testimony.
Prosecutors say Mubarak has been moved with his wife and three children to a secret location under a witness protection program.
Two body guards sat nearby as he testified in English and Kinyarwanda. He wore dark glasses and sat in the witness stand with his chin sunk in a black-and-white checked scarf draped around his neck.
Three Rwandans and three Tanzanians are accused of attempted murder, conspiracy to commit murder and other charges in Nyamwasa’s shooting.
Nyamwasa and other Rwandans living abroad have accused the president of crushing dissent and democracy after he helped to end the 1994 genocide that left more than 500,000 people dead in Rwanda.
In May, British police warned some Rwandan exiles living in the U.K. that their lives were in danger, and the threat is believed to have emanated from the Rwandan government.
Human rights groups say opposition politicians, journalists and civil society activists have been subjected to crackdowns inside Rwanda as well.
The key suspect in the South Africa case is Pascal Kanyandekwe, a Rwandan businessman. He’s also accused of plotting to kill Nyamwasa while the general was hospitalized after the shooting.
Kanyandekwe and four men not linked to the shooting are to stand trial in the hospital plot later this month. He also is accused of bribery after two police officers said he offered them $1 million to let him go when they arrested him in July 2010.
The shooting victim, who has kept a low profile since the June 2010 attack, also faces international war crimes charges linked to the aftermath of the Rwandan genocide — allegations he denies.
Nyamwasa and other senior Tutsis are accused of waging an extermination campaign against Hutus in the chaotic aftermath of Rwanda’s genocide — charges that Nyamwasa denies.
A Spanish judge in 2008 charged Nyamwasa and 39 other members of the Rwandan military with the mass killings of civilians after they seized power in Rwanda.
A U.N. report last year echoed the 2008 Spanish charges, accusing invading Rwandan troops of killing tens of thousands of Hutus in 1996 and 1997 in neighboring Congo.
Copyright 2011 The Associated Press. All rights reserved. This material may not be published, broadcast, rewritten or redistributed.

Wednesday, May 18, 2011

RWANDA : FIASCO D'UN ENSEIGNEMENT AU BORD DE L'EFFONDREMENT

Coat of arms of RwandaImage via Wikipedia


by Victoire Ingabire Umuhoza for President on Wednesday, May 18, 2011 at 6:32pm

RWANDA: FIASCO D'UN ENSEIGNEMENT AU BORD DE L'EFFONDREMENT

1. Situation actuelle: Le fiasco de l’enseignement au Rwanda.

Selon «The Rwandan Statistician», le dernier bulletin de Recherche de l’Institut National des Statistiques du Rwanda, qui se fait l’écho des résultats de la récente enquête intégrale sur les conditions de vie des ménages, près de 80% des jeunes Rwandais âgés de 13 à 18 ans ont accès à l’enseignement secondaire.



Ce chiffre, qu’il faut prendre avec des pincettes, prouverait un progrès remarquable par rapport à la situation d’avant 1994 où à peine 3% de cette tranche d’âge fréquentait l’école secondaire. Malheureusement cette progression n'aurait pas été accompagnée par l’amélioration de la qualité. Ceci a été déploré par le rapport d'une commission spéciale des députés sur la situation de l'enseignement discuté au parlement déjà depuis le 24 mars 2010.

Le niveau est tellement bas que les étudiants rwandais qui arrivent en Europe pour poursuivre et/ou parachever leurs études, éprouvent de sérieuses difficultés à suivre et sont souvent rétrogradés d’un à deux ans selon les orientations pour des remises à niveau.

Cette baisse de niveau est due à plusieurs facteurs:

- la formation et les conditions de vie des enseignants

- la langue d’enseignement

- les conditions d’études
l’enseignement est devenu une sorte de business

La formation et les conditions de vie des enseignants

Au lieu d’utiliser les enseignants formés et qualifiés se trouvant au Rwanda avant la prise du pouvoir par le FPR, celui-ci les a mis de côté, marginalisés ou emprisonnés en les accusant d’idéologie génocidaire et s’est contenté de les remplacer par des rapatriés qui ne remplissaient pas les conditions requises : pas de formation appropriée, pas de titre requis, ou qui ne maîtrisaient même pas la langue d’enseignement de l’époque, en l’occurrence le français.

Les autorités du FPR ont créé Kigali Institute of Education qui tente, tant bien que mal, de remédier à la situation, mais le rapport cité plus haut de la Commission Sociale du Parlement qui déplore tant la médiocrité de formation des enseignants que des étudiants, montre bien qu’il y a encore d’énormes progrès à accomplir; ce rapport affirme notamment que les lauréats des universités rwandaises sont incapables de rédiger convenablement une lettre de demande d’emploi, beaucoup sont incapables de faire des rédactions des brochures de fin de cycle ( mémoires) et recourent des fois à des intellectuels prisonniers et à d'autres corvéables en échange de l'argent ou d'autres avantages.



Le remplacement inopiné et brutal, du jour au lendemain, du français parlé par 80% de la population scolarisée, par l’anglais, a compliqué la situation. L'abolition de la langue parlée par l’écrasante majorité du corps enseignant a mis au chômage des professeurs francophones remplacés par des anglophones sans matériels didactiques adéquats et sans formations appropriées.

Par ailleurs, le maigre salaire des enseignants, accompagné de la dégradation de leur considération sociale tant de la part des élèves, des parents que de leurs autorités hiérarchiques, a un impact négatif sur l'image de l'enseignement.



Le manque de discipline des élèves et de plusieurs membres du corps professoral a instauré une situation chaotique dans beaucoup d'établissements scolaires.

Les promotions automatiques où les élèves ne font pas d’effort afin de passer dans la classe supérieure, a eu comme conséquence directe d’avoir beaucoup de finalistes incompétents.

La langue d’enseignement

Depuis le 10/01/2011, l’anglais est désormais, la seule et unique langue d’enseignement secondaire et universitaire au Rwanda.

La rentrée scolaire a coïncidé avec la mise en œuvre d’une autre mesure décidée par les autorités rwandaises, à savoir le «Programme Enseignement de base des 9 ans» qui consiste à permettre à tous les jeunes rwandais de terminer l’école primaire et le premier cycle du secondaire. Les mesures d'accompagnement font défaut En plus du défit de la langue véhiculaire, il y a une insuffisance de locaux, un manque de matériels didactiques et de professeurs compétents.

Les autorités religieuses, en particulier l’évêque catholique Mgr Sérvillien NZAKAMWITA, proposent l’introduction de la langue maternelle, le Kinyarwanda, à coté de l’anglais, étant donné que cette dernière langue n’est pas du tout maîtrisée par tous les élèves qui sortent du lycée. Elles renchérissent en ajoutant qu’enseigner en Kinyarwanda surtout dans le cycle primaire n’empêcherait en aucun cas l’apprentissage d’autres langues étrangères, notamment l’anglais, le français et le kiswahili qui sont essentiels comme outils de communication et pour la poursuite des études dans des pays étrangers.



Les conditions d’études

Le pauvre et l’enfant du pauvre resteront ignorants et pauvres», disent les paysans rwandais.

Dans les conditions actuelles, les inégalités et l’injustice sociales au Rwanda ne peuvent donc que s’aggraver. En effet, les études au Rwanda coûtent de plus en plus cher, et, confrontés déjà à la cherté de la vie et aux autres conséquences de l’inflation, les pauvres sont incapables de subvenir aux frais scolaires de leurs enfants, notamment le minerval et l’achat de matériel didactique.

Par ailleurs, les bibliothèques sont inexistantes ou embryonnaires; l’accès à l’outil informatique demande des moyens exorbitants; les conditions d’études (lumières, salles d’étude, aide aux devoirs,...) ne sont pas réunies.



En plus, comme le Gouvernement rwandais a décidé la suppression du système d’internat et d’allocations d’études, la situation va s’empirer. Privés de bourses d’études, beaucoup d’étudiants sont contraints de travailler; ce qui les empêche d’aller au cours, d’où «travailler plus, étudier moins»; d’autres ont déjà renoncé à leurs étude. Par exemple au niveau de l'université nationale du Rwanda sur 85 inscrits en Agronomie, 28 sont retournés chez eux.

Le tableau ci-dessous montre l’ampleur de la mesure de suppression de bourses d’études supérieures pour cette année académique dans les institutions de l’Etat

1ère année:

Les non bénéficiaires de frais de subsistance: 1029

Les bénéficiaires de frais de subsistance: 340



2ème année:

Les non bénéficiaires de frais de subsistance: 1564

Les bénéficiaires de frais de subsistance: 355



3ème année:

Les non bénéficiaires de frais de subsistance: 1429

Les bénéficiaires de frais de subsistance: 635



4ème année:

Les non bénéficiaires de frais de subsistance: 1203

Les bénéficiaires de frais de subsistance: 353



5ème année:

Les non bénéficiaires de frais de subsistance: 57

Les bénéficiaires de frais de subsistance: 11



6ème année:

Les non bénéficiaires de frais de subsistance: 37

Les bénéficiaires de frais de subsistance: 5

En outre, tous les cours dans les différentes disciplines doivent être accompagnés par l’idéologie du Front Patriotique Rwandais qui est devenu ipso facto le Parti-Etat. Les élèves finalistes des études secondaires doivent passer quelques mois dans des camps de formation idéologique et militaire baptisés «INGANDO» où les élèves subissent le lavage de cerveau notamment par l’initiation à l’histoire réécrite par le régime dictatorial. Pendant la clôture de l’INGANDO sous la direction des hautes autorités y compris l’armée et la police, la rentrée forcée de chaque étudiant dans le parti FPR est obligatoire; ce qui explique l’objectif principal de ces camps.



* l’enseignement devenu business



Dans le but d’acquérir un niveau d’études toujours plus élevé en vue d’augmenter les chances de trouver un emploi ou de gagner plus, il y a une course effrénée aux diplômes. En effet, si les conditions requises changent au niveau du travail, on peut à tout moment se voir remplacer par quelqu’un d’autre.

En outre, les frais académiques sont trop élevés (plus de 5000$ par an); à moins d’être boursiers de l’Etat ou bénéficiaires d’un crédit bancaire, rares sont les parents capables de s’acquitter d’un tel montant. Cette situation incite des gens véreux à la fraude pour avoir le précieux sésame; cela explique le trafic énorme de faux diplômes, de faux certificat d’études secondaires, voire de niveaux académiques.

S’agissant de la suppression de l’internat, celui-ci a suscité de l’inquiétude chez les parents et les élèves puisque les conditions ne sont pas réunies pour l’externat: pas d’électricité à la maison, pas de moyen de déplacement, un long trajet à parcourir, le coût exorbitant du loyer et de la nourriture, etc.



En plus, les autorités exigent que les parents interviennent pour le repas de midi puisque le Rwanda ne veut plus de l’aide en vivres fournie par le Programme Alimentaire Mondial alors que les prix des produits alimentaires flambent fortement et que la famine est désormais devenue endémique.



* Conséquences fâcheuses



Cette situation calamiteuse de l’enseignement rwandais entraîne inexorablement des conséquences graves comme:
Arrivés sur place, aux problèmes évoqués plus haut vécus au Rwanda, s’ajoutent les difficultés d’intégration sociale;l’exode des étudiants rwandais vers les pays limitrophes (Ouganda, Burundi, Tanzanie, Kenya) à la recherche d’hypothétiques études moins onéreuses et d’un niveau d’enseignement plus ou moins élevé

le manque de planification qui a comme corollaire la production d’un grand nombre d’universitaires mal formés et voués au chômage;
la piètre qualité des diplômes: à titre d’exemples: sur 611 étudiants universitaires ayant réussi les examens finaux de la promotion du 27/03/2009, l’on compte 509 satisfactions (83,31%), 101 distinctions (16,53%) et 1 seule grande distinction (0,16%).



2. Propositions d’améliorations



Pour Les FDU-INKINGI, toute politique dans le domaine de l’éducation doit tendre à répondre aux besoins éducatifs fondamentaux. Ces besoins concernent aussi bien les outils d’apprentissage essentiels, que les contenus éducatifs fondamentaux dont l’être humain a besoin pour survivre, pour développer toutes ses facultés, pour vivre et travailler dans la dignité, pour participer pleinement au développement, pour améliorer la qualité de son existence, pour prendre des décisions éclairées et pour continuer à apprendre. Les FDU-INKINGI estiment que le Rwanda a d’abord besoin des citoyens dotés de compétences expertes nécessaires au dynamisme économique du pays et à l’émancipation sociale et culturelle de chaque rwandais. C’est toute la problématique de l’autonomisation de la personne qui est posée. Elles considèrent que la scolarisation est un instrument d’émancipation et de justice sociale. L’éducation et la formation professionnelle doivent être considérées à juste titre comme des outils de réduction des inégalités sociales et de renforcement de l’égalité des chances.
Dans cette optique, les FDU-INKINGI restent convaincues que:

* L’éducation de base est un droit fondamental de tout rwandais;
* L’éducation est un des facteurs qui contribuent à l’amélioration de la santé, de la sécurité, de la prospérité. Elle contribue au maintien d’un environnement viable pour l’homme, favorise le progrès social, économique et culturel ainsi que la tolérance et la capacité de vivre ensemble;
L’éducation dite traditionnelle est le point de départ de toutes les formes d’éducation modernes et peut contribuer aussi valablement que les autres formes d’éducation au développement de la société;\
La formation professionnelle et sa généralisation constituent une priorité.

Au niveau du contenu des cours au secondaire, les FDU-INKINGI optent pour des cours généraux, y compris dans l’enseignement professionnel et technique, et pour l’introduction des matières correspondant à la réflexion fondamentale dès le deuxième cycle du secondaire. Ainsi:

* Le cours d’éducation à la citoyenneté sera introduit dans l’enseignement pour favoriser l’émergence d’une véritable culture du vivre ensemble et pour préparer les jeunes à participer activement à la vie démocratique et à exercer leurs droits et responsabilités.
* L’histoire des idées philosophiques, morales, religieuses, économiques ou scientifiques figurera en bonne place au programme.
* La confrontation et l’échange des expériences seront favorisés pour permettre l’essor de nouvelles formes de respect mutuel et pour éviter un repli sur sa propre identité, en développant cet art du débat et de la conversation qui est l’art de se mettre à la place de l’autre, à égalité avec lui, en nous arrachant aux automatismes de notre pensée.
* L’éducation nationale fera revivre à chaque enfant les grands moments de notre histoire mais devra éviter que cet enseignement soit inspiré par une démarche d’instrumentalisation pour aboutir à un discours mensonger. Il s’agit d’évoquer le passé pour y puiser les semences saines de l’avenir.
* L’ouverture vers l’extérieur sera garantie par la diversification de l’enseignement des langues, des cultures et de l'histoire de l'humanité.


Face à un enseignement qui a longtemps été marqué par un manque de transparence dans l’admission des élèves et étudiants aussi bien dans les établissements secondaires que supérieurs, et face aux mécontentements et aux inégalités engendrés par le système au sein de la population, les FDU-INKINGI prévoient un programme sectoriel basé à la fois sur:

l’accroissement de la capacité d’accueil au niveau primaire, secondaire, supérieur et universitaire;

Face au déficit qu’accuse actuellement le Rwanda au niveau des ressources humaines, notre pays a dans le moyen terme plus besoin d’entrepreneurs, d’ouvriers qualifiés, de techniciens supérieurs et d’ingénieurs. Cela va de pair avec:

* sur le terrain et dans des écoles;La formation accélérée du personnel d’encadrement et de techniciens supérieurs
* La création et la réhabilitation d’écoles professionnelles et la généralisation de l’apprentissage professionnel;
* La création de sociétés d’ingénieries à même de mobiliser des spécialistes de différentes branches.



* la démocratisation de l’enseignement général et professionnelle tant au niveau du public que du privé.



Si l’accès à la formation et à la culture doit être offert au plus grand nombre, les FDU-INKINGI ne le conçoivent pas dans un cadre autre que celui qui offre l’égalité des chances pour tous les candidats afin d’acquérir une formation qualifiante. Dans ce cadre, les FDU-INKINGI entendent mettre sur pied une meilleure politique de prêts et bourses pour les candidats méritants, et de subventions aux établissements d’enseignement privés méritants pour favoriser l’accès d’un plus grand nombre de gens aux établissements d’enseignement supérieur ou universitaire.

jouer un rôle prépondérant dans ce secteur d’autant que l’enseignement jusqu'à un certain niveau sera du ressort des entités provinciales et communales.La décentralisation devra, elle aussi

Les parents seront eux aussi étroitement associés à l’éducation de leurs enfants dès leur jeune âge et devront être conscientisés sur l’importance de l’éducation, car il subsiste encore quelques réticences chez certains parents à envoyer leurs enfants à l’école.

LES FDU-INKINGI se battent pour une société où la fonction d’enseignant deviendra le moteur en vue d'atteindre la qualité de l’enseignement tant dans le secteur public que privé. Une des mesures prioritaires pour les FDU-INKINGI à cet effet sera de revaloriser le métier d’enseignant, non seulement en améliorant le sort matériel et les conditions de travail des fonctionnaires de l’éducation nationale, mais plus encore en œuvrant à réévaluer leur place dans la société et à rétablir le respect qui leur est dû. La hiérarchie des salaires devra être progressivement élargie. La contrepartie de cette revalorisation sera de consacrer systématiquement au moins 1 mois de vacances scolaires à des stages d’échange et de perfectionnement pédagogique, à des cours de rattrapage ou à des remises à niveau.

Conclusion:

Dans leurs soucis d’équité sociale, les FDU-INKINGI sont en faveur d'une scolarité obligatoire jusqu'à 19 ans et un programme d'alphabétisation fonctionnelle à grande échelle pour les adultes.

L'actuel système d’études qui favorise beaucoup la filière généraliste sachant bien que moins d’un quart seulement des élèves formés pourront accéder à la formation supérieure, les autres restant sur le carreau sans perspective, est élitiste et creuse un fossé de plus en plus profond des inégalités sociales. C’est la raison pour laquelle les FDU-INKINGI feront en sorte que, pour au moins 80% des jeunes qui finissent la scolarité obligatoire, puisse accéder à une formation professionnelle qualifiante.

Dans un pays où plus de 60% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, supprimer les bourses d’études revient à barrer objectivement la porte des études aux enfants méritants issus des familles pauvres. Les FDU-INKINGI restaureront les bourses d’études pour ces catégories de population. Elles introduiront aussi un système d’épargne-crédits-études à long terme, à des taux bonifiés. Pour les parents de la classe moyenne inférieure qui ont des enfants aux études supérieures, un système d’abattement de la taxe professionnelle sera instauré pour pouvoir financer les études des enfants. Il va de soi que les parents aisés pourvoiront aux frais des études de leurs enfants.

Fait à Kigali, le 18 Mai 2011

Boniface Twagirimana

Premier vice-président provisoire
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Sunday, May 15, 2011

Rwanda prosecutor says he'll charge US lawyer soon

President George W. Bush welcomes President Pa...Image via Wikipedia
Rwanda's top prosecutor said Monday that he is ready to file charges against an American law professor and force the U.S. citizen back to Rwanda to face proceedings for denying Rwanda's genocide.

Rwanda's top prosecutor said Monday that he is ready to file charges against an American law professor and force the U.S. citizen back to Rwanda to face proceedings for denying Rwanda's genocide.
Rwanda's Prosecutor General Martin Ngoga said he has been strengthening his case against Peter Erlinder since the U.S. lawyer and professor was released from a Rwandan prison last year on medical grounds.
Erlinder was jailed in Rwanda last year on allegations that he minimized the country's 1994 genocide.
"We have built a substantive case against Peter Erlinder and we will file this case very soon," Ngoga said. "When we summon him to Kigali to attend the criminal proceedings we expect him to heed the summons. If he doesn't do so we will ask Interpol to intervene. Mr. Erlinder's security is assured and a fair trial is guaranteed."
Erlinder, a professor at William Mitchell College of Law in St. Paul, Minn., has said he would return to Rwanda if charged. But he has also said he has "no doubt" he would be killed if he returns.
More than 500,000 Rwandans, mostly ethnic Tutsis but some moderate Hutus, were massacred by Hutus during the genocide. The massacres ended when mostly Tutsi rebels led by current Rwandan president Paul Kagame defeated the extremists.
Ngoga has said he would charge Erlinder with genocide denial, based on articles Erlinder wrote that were published on the Internet.
Erlinder told The Associated Press on Monday that he agrees that "many, many Tutsi Rwandans" were killed in a ways that meet the definition of the Genocide Convention.
"I have great sympathy for that loss," he said, but added that he believes there is no evidence that the mass violence was orchestrated by Rwanda's former, Hutu-led, government.
Erlinder has been a lead defense attorney for the U.N. International Criminal Tribunal for Rwanda, which is prosecuting Rwandans charged with participating in the mass killings. He was arrested May 28 after going to Rwanda to help an opposition leader who wanted to run for president. A judge released him June 17 on medical grounds.
Erlinder has said the official version of events is wrong and it's inaccurate to blame one side. He said killings by Hutus of Hutus who were protecting Tutsis would not be genocide under the U.N. definition, but may count as war crimes or crimes against humanity. He also said the tribunal ruled last year that there was insufficient evidence to support the view that the genocide was a conspiracy planned long in advance. He said other researchers have concluded that more Hutus than Tutsis may have been slain.
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Associated Press reporter Steve Karnowski in Minneapolis, Minnesota, contributed to this report
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Friday, March 18, 2011

André Flahaut défend sa visite au Rwanda après les critiques du colonel Marchal


André Flahaut a défendu sa récente visite au Rwanda, critiquée par le colonel en retraite Luc Marchal
BRUXELLES "En toute lucidité, il est aussi de notre devoir de tenter d'infléchir les tendances, de tenter de convertir à plus de démocratie, dans le respect des droits de chacun et de la souveraineté des Etats, les responsables politiques que nos fonctions nous amènent à rencontrer. Il ne s'agit pas non plus d'un nouveau paternalisme mais d'une volonté de mettre en place des partenariats équilibrés", a répondu M. Flahaut dans une lettre rendue publique par ses services.

Le président de la Chambre a participé, en compagnie du vice-président du Sénat, Willy Demeyer (PS), le 9 mars à Kigali à la conférence des présidents des parlements de la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL), qui a adopté un texte portant sur les fonts baptismaux la création d'une force militaire régionale à la République démocratique du Congo (RDC), du Rwanda, et du Burundi. Ils ont également rencontré le président Kagame.

Ce que leur reproche l'ex-colonel, qui s'est demandé, dans une lettre ouverte "Comment est-il possible que des responsables politiques, exerçant des fonctions importantes au sommet des structures démocratiques de notre pays et qui ont, précisément, la tâche de veiller au respect de la démocratie et de promouvoir ses idéaux de par le monde, vont se compromettre au sein d'une dictature pure et dure dont le chef est accusé, dans un récent rapport de l'ONU, d'être responsable de la mort de plusieurs millions de personnes? ".

"La politique que j'ai menée au Rwanda, au Burundi et en République démocratique du Congo ne tempère ni l'effroi de ce massacre (le génocide de 1994, qui a fait quelque 800.000 morts selon l'ONU), ni le chagrin de tant de vies anéanties, ni le respect du sacrifice de nos paras, mais après l'écoute, la compassion et la Justice, la politique se doit d'essayer l'espoir", a répliqué M. Flahaut.

"La seule vraie réconciliation sera celle que le Rwanda fera avec lui-même", ajoute-t-il.

L'ancien ministre fait cependant preuve de compréhension envers la réaction de l'ex-numéro deux de la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR).

"Je sais combien le colonel Marchal qui était en première ligne en 1994, reste affecté - il me semble difficile qu'il en soit autrement - et c'est tout à son honneur de poursuivre son attention et son questionnement envers la tragédie rwandaise", écrit M. Flahaut.

Il affirme toutefois regretter le "dénigrement systématique du monde politique". "Quoique l'on fasse ou ne fasse pas, on cherche à détruire, bien souvent sans réflexion ni discernement. Je ne crois pas que cette attitude soit la plus utile à la qualité de nos démocraties", conclut-il.
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Thursday, January 13, 2011

A Congolese student has been killed - Riots emerge as students and police collide in Kinshasa

English
The University Bus burnt by University students rioting in DRC
Early morning, the body of a student of Agronomy G1 / UNIKIN was found hanging on a tree near near the dormitories of UNIKIN (University of Kinshasa) campus, while students were preparing to go take the body of another student at the morgue, a 2nd-year medical dentistry PhD student, also murdered on the campus of the University of Kinshasa just last week. Tension escalated quickly. The police dispatched to the campus clashed with students: 4 students were killed. Several cars burned, the office of the campus Police burnt ... We have learned that Mama Yemo hospital has said that there are 10 dead total, police and students ... No details on the names of students killed because their bodies were taken by police during the mayhem! Tension is still high on the campus! UNIKIN is shut down! No way out of the campus! The comrades of UPN and ISTA (two other universities in Kinshasa) wanting to come to the rescue of students UNKIN were thwarted by the police now deployed throughout the city of Kinshasa! The widespread looting continues on the campus and surrounding area!

French:
Très tôt matin, le corps d'un étudiant de G1 Agronomie/Unikin a été retrouvé suspendu sur une arbre près du home 20n campus de l'UNIKIN, alors que les étudiants s'apprêtaient à aller retirer le corps d'un autre étudiant de l'UNIKIN, 2e doctorat médecine dentaire, assassiné sur le site de l'université de Kinshasa il y a juste une semaine ! La tension est monté d'un cran, la police dépêchée sur le lieu s'est affronté avec les étudiants : 4 étudiants sont tombés sur le champs ! Plusieurs véhicules brulés, le bureau de la police de l'Unikin brulé... Nous apprenons maintenant que l'hôpital mama Yemo vient de comptabiliser 10 morts, étudiants et policiers confondus... Aucune précision sur les noms des étudiants tués car leurs corps ont été récupéré par la police dans un climat d'imbroglio total ! La tension est encore grande sur le site ! L'UNIKIN est bouclé ! Aucune voie de sortie ! Les camarades de l'UPN et ISTA voulant venir au rescousse des étudiants de l'UNKIN ont été contrecarré par la police maintenant déployé sur toute la ville ! Le pillage en grande échelle se poursuit sur le site et dans les environs !


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Sunday, July 25, 2010

U.S. law targets 'conflict minerals' in Congo

A man at a gold mine in Chudja, near Bunia, north eastern Congo in February 2009.

By Faith Karimi, CNN

A man at a gold mine in Chudja, near Bunia, north eastern Congo in February 2009.
STORY HIGHLIGHTS
  • Human rights groups: Profits from the minerals help fund rebels
  • The provision in financial reform bill requires companies to certify their minerals are "conflict-free"
  • The Democratic Republic of Congo is rich in resources used in computers, cell phones and jewelry

RELATED TOPICS
(CNN) -- A new U.S. law aims to ensure that smart phones are not helping fund wars in Congo and neighboring countries.
The provision -- tucked in the financial reform bill passed this week -- requires publicly-traded and electronic companies such as Apple and Intel to submit an annual report outlining what they are doing to ensure their minerals are "conflict-free."
The Democratic Republic of Congo is rich in resources, including cobalt, gold, copper and tantalum.
Some U.S. companies buy minerals used in jewelry, computers and cell phones from the war-ravaged eastern part of the country, where government forces have been battling rebels for years. Rights groups say profits from the minerals help fund the militants.
The bill does not mention the penalty for using conflict minerals, but says companies will have to certify where their minerals come from and what measures were taken to ensure they did not originate from conflict areas.
Results and disclosures would then be posted on the companies' websites, according to the bill.
"This is a step in the right direction," said Frederick Golooba-Mutebi, a senior research fellow at Makerere University in neighboring Uganda, who regularly visits Congo. "It protects the interests of the Congolese ... a lot of minerals are going to be certified, and the law will do away with fly-by-night businesses and introduce bona fide companies that don't infringe on the rights of the the people."
However, he cautioned, there's still work to be done.
"It may not be a water-tight law, the bigger and better-connected companies can find a way around it," he said. "But it will help cut funding to some rebels, especially among smaller companies, and every little thing we can do to fight them helps."
Golooba-Mutebi said the United States would have to work with Congolese authorities for the law to be effective.
Human rights groups hope other nations will follow suit. Activists have campaigned against the so-called "conflict minerals" for years, and blame them for funding more than a decade of violence. The war and its aftermath, including hunger and diseases, have killed at least 5 million people and displaced scores. Rebels have used sexual violence as a weapon of war, and raped hundreds of thousands of women and girls.
"Funding for armed groups often comes from the sale of minerals -- often to American companies -- from mines the groups control," said Rep. Jim McDermott, a Democrat from Washington state. "This legislation will help save thousands of lives and help protect countless women in the Democratic Republic of Congo by cutting off a key source of funding for armed groups."
The law requires companies to use independent experts to certify whether their minerals are conflict-free.

Wednesday, July 21, 2010

US Campaign Against Conflict Minerals and 'Blood Phones' Gains Momentum

Photo: VOA - N. Colombant
U.S. protesters want to make sure their smart phones use "conflict-free" minerals

U.S. protesters want to make sure their smart phones use 
"conflict-free" minerals
U.S. protesters want to make sure their smart phones use "conflict-free" minerals
A campaign in the United States against the use of conflict minerals in computers and cell phones, now called blood phones by some activists, is gaining momentum. Campaigners say hundreds of millions of dollars are made every year from the sale of these minerals from war-ravaged eastern Congo.

Protesters recently gathered at the opening of a new Apple store in Washington.  Some customers, excited to see the showroom of new iPads, said they had no idea of the possible links between Apple products and Congo's lingering and devastating war.

The U.S.-based Enough Project recently released a video on the Internet spoofing Apple ads, where a personal computer has a conversation with an Apple computer.

"Hey PC, what do you have in your pockets?  Oh just a couple pieces of uh ... let us see.  Here is some tin, and this is called tantalum and this is tungsten.  I call these the three "T"s.  Oh, and here is some gold.  You have to have gold.  And you know what is funny, a lot of this stuff comes all the way from the Congo, where it has been fueling the deadliest conflict in the world since World War II."

The director of communications at Enough Project, Jonathan Hutson, is encouraged by the video's impact.

"Today, it has racked up half a million views on YouTube, so the video has gone viral," he said. "It just keeps picking up steam.  The bloggers are sharing it and consumers are demanding that we be given a choice to buy conflict-free cell phones, laptops and cameras, so the campaign is only gaining momentum."

A consultant on the campaign, Sasha Lezhnev, says he hopes there will be an international response similar to ending the war in Sierra Leone, and the trade of so-called "blood diamonds."

"I quit my last job to work full-time on this issue just because it has been going for so long, and yet the solution has not been arrived at yet," he said. "Ten years ago, some NGOs [non-governmental organizations] as well as the British government and others dealt more firmly with the situation in Sierra Leone, the conflict diamonds, the war out there, there was an intervention and the war ended.  That has not been accomplished for eastern Congo yet.  And especially, when we learn that we are all connected to eastern Congo.  Every time we turn on our cell phones, that is a conflict mineral.  Every time our cell phone vibrates, that is another conflict mineral.  So the fact that we are connected and the situation is so urgent, it draws so many more people to get involved."

Congo awareness events have become some of the most highly attended protests on college campuses across the United States, coinciding with the increasing popularity of so-called smart phones, such as Apple's iPhone.

But the executive director of the U.S.-based group Friends of the Congo, Maurice Carney, says he feels not enough emphasis is placed on mining companies, some of them based in the United States, which he says are more directly involved in war profiteering.

"It is focusing on the phones to the exclusion of the well-documented corporate actors who have been in the Congo systematically looting the Congo for its wealth," he said. "So, for example, the phone companies and the tech companies, they are part of a supply chain, which are six to seven steps down the supply chain.  So what about those companies, which are currently directly involved in the Congo and those who have been implicated over the last 14 years?  There has been a remarkable silence on those corporations."

One of the companies accused by a U.N. group of experts of dealing in conflict minerals, Nevada-based Niotan, categorically denied the reports.

Carney also accuses Congo's neighbors Rwanda and Uganda of backing armed groups to pilfer minerals from eastern Congo, charges those governments have also repeatedly denied.

Apple, the target of most of the U.S. protesters, responded to an interview request with an e-mail by employee Steve Dowling explaining that it requires its suppliers to declare their metals do not come from illegal mining in the Democratic Republic of Congo.

A supplier responsibility 2010 progress report says tantalum poses a particular challenge since the supply chain consists of many types of businesses, from mines to brokers, processors and refiners.

The Apple report says that the combination of a lengthy supply chain and refining process makes it difficult to track and trace tantalum from the mine to finished products, but that Apple is tackling the challenge.

Hi-tech industry watchers admit it is very difficult to estimate the percentage of minerals used in high-tech products that come from eastern Congo.  Estimates range from below 10 percent to a third.

But protesters say they would still like to see guarantees that their products are conflict free, while also seeing more of an international effort to improve the human rights situation in eastern Congo and help end the ongoing war.  The conflict in eastern Congo involves rebels, militias and Congo's army, and has been marked by tens of thousands of rapes, despite the presence of U.N. peacekeepers.
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