par Jean-bernard Gervais
Le procès est donc reporté au 18 août. Rappelons que le général Kayumba Nyamwasa a été victime d'une tentative d'assassinat le 19 juin dernier devant sa demeure en Afrique du Sud. Il séjourne dans ce pays depuis février dernier, pour avoir fui le Rwanda où sa vie, selon ses dires, était en danger. Selon le pouvoir rwandais, Kayumba Nyamwasa serait l'instigateur des attentats à la grenade de février et mai dernier à Kigali. Un quatrième attentat à la grenade a touché le centre ville de Kigali le 11 août dernier, faisant quelque vingt blessés, et un mort, non confirmé par les autorités rwandaises. Les quatre hommes suspectés d'avoir tiré sur Kayumba Nyamwasa avaient dit être de nationalité tanzanienne, somalienne et mozambicaine. Ils auraient pour nom Uma Huseni (35), Ahmed Ali (26), George Francis (31) et Shafiri Bakari (30). Un cinquième homme les a rejoints : il s'agit d'un certain Pascal Kanyanbekwe. Les autorités sud-africaines n'ont fait aucune déclaration sur les suspects arrêtés. Mais, selon le site afroamerica network, Pascal Kanyanbekwe serait lié aux service de sécurité rwandais. Un autre Rwandais, lié aussi aux DMI (department military intelligence) a été temporairement arrêté puis relaché. Il s'agit de Francis Gakwerere, ancien aide de camp de Laurent Désiré Kabila, qui séjournait en Afrique du Sud lorsque Nyamwasa a été touché d'une balle en plein ventre. Ce dernier accuse le colonel rwandais Patrick Karegeya, lui aussi officier rwandais en exil en Afrique du Sud, d'être à l'origine de son arrestation. Toujours est-il que cette tentative d'assassinat a jeté un froid entre le Rwanda et l'Afrique du Sud. Dernièrement, l'ambassadeur de la RSA au Rwanda Gladstone Dumisani Gwadiso a été rappelé à Pretoria début août. Précédemment les autorités sud-africaines avait accusé à mots couverts le Rwanda d'être l'instigateur de cette tentative d'assassinat
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