Africa Great Lakes Democracy Watch



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Wednesday, August 11, 2010

Explosion d'une grenade à Kigali: au moins sept blessés


Agence France-Presse
Kigali
Une grenade a explosé mercredi soir à Kigali, faisant au moins sept blessés, au soir de la proclamation de l'écrasante victoire du chef de l'État sortant Paul Kagame à l'élection présidentielle, a annoncé le porte-parole de la police rwandaise.
Quelque blessees d'explosion a Kigali
Une grenade a été lancée mercredi en centre-ville de la capitale, a indiqué à l'AFP le capitaine Eric Kayiranga.

   «Ca s'est passé aux heures de pointe, aux alentours de 19h00 (14h00 à Montréal), et pas très loin de la gare routière», a-t-il expliqué.

   «Il y a eu au moins sept blessés, dont deux enfants, la police a commencé son enquête», a précisé le porte-parole, qui a fait état de l'arrestation de «trois suspects».

   «J'ai entendu une explosion», a raconté à l'AFP un jeune homme qui sortait de l'hôpital avec un pansement sur le visage. «Je me suis retrouvé par terre, j'ai cherché à me relever mais je n'ai pas pu».

   «J'ai compté au moins vingt blessés», a raconté pour sa part Steve Terril, journaliste américain indépendant, qui se trouvait à proximité au moment de l'explosion.

   «On a rempli deux pickups (de blessés), et il en restait encore sur place. Une femme avait perdu un oeil. Tous ceux qu'on a chargé dans les véhicules étaient encore conscients», selon ce témoin.

   Cet incident intervient le soir même de la victoire triomphale du président Kagame au scrutin présidentiel, avec 93% des voix.

   Entre février et mai, Kigali, considérée jusque là comme une des capitales les plus sûres d'Afrique, avait été le théâtre de trois attaques à la grenade, qui avaient fait au moins quatre morts et une cinquantaine de blessés.

   Ces attaques visaient à chaque fois des quartiers très fréquentés de la ville à une heure de grande affluence. Aucune d'entre elles n'avait été revendiquée.

   Les autorités les avaient attribuées dans un premier temps aux miliciens Interahamwe ayant participé au génocide de 1994, avant d'accuser l'ex-chef d'état-major de l'armée, le général Faustin Kayumba Nyamwasa, exilé en Afrique du Sud et victime le 19 juin d'une mystérieuse tentative d'assassinat.

   Ces attaques, avec d'autres incidents, avaient largement contribué à faire monter la tension à l'approche du scrutin présidentiel du 9 août, qui s'est cependant déroulé sans problème.

   Sans rival ni véritable opposition, le président Kagame a été réélu à la tête du pays pour un second mandat de sept ans. Il dirige le Rwanda depuis qu'il a mis un terme au génocide des Tutsi en juillet 1994, à la tête de la rébellion du Front patriotique rwandais (FPR), devenu le parti qui contrôle encore aujourd'hui tous les échelons de la vie politique.

   Des fractures sont apparues ces dernières années au sein de l'élite tutsi anglophone du FPR (issue de la diaspora ougandaise), avec la fuite en exil de l'ex-chef des services secrets Patrick Karegeya en 2007, puis celui du général Nyamwasa en février dernier.

   Plusieurs officiers de haut-rang, personnalités clés du régime, ont également été arrêtés, officiellement accusés de corruption ou de malversations.